Parfois, l'art se retrouve sous une autre forme dans la presse. Sur une page, une plage de bande dessinée : un strip.
Un dialogue, dans un lieu commun, entre deux personnages sans traits particuliers : messieurs tout le monde, donc un voisin, un ami, le lecteur lui même, et ainsi la critique s'adresse à tous.
Malgré des références à l'actualité ( fraude fiscale, ou "Moi, président", amorce de chaque phrase de la tirade du discours de Francois Hollande à la candidature de la présidentielle ), la morale ici a une dimension plus intemporelle : à l'aide d'un discours ironique et d'une situation qui retourne, l'auteur dénonce les beaux discours sans suite, autrement dit les mots sans leurs actions.
Le strip permet, contrairement au dessin unique, la mise en place d'une intrigue, et une liberté d'expression plus grande.
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